Les jours heureux
Derrière nos fenêtres, on croit voir le monde disparaitre
Et les oiseaux sont là
Chaque jour, ils chantent à tue-tête
D'une langue que je crois connaitre
L'allégresse ici-bas
J'observe leurs plumes, j'ai le cœur lourd comme une enclume
Mais je souris ma foi
Est-il comble d'infortune, de reprendre ses vieilles habitudes?
Ses sagesses d'autrefois?
Comme toi, je croise les doigts pour
Qu'à l'amour on chante des jours heureux
Que la vie danse sur des pianos à queue
Qu'à l'amour, les anges exaucent nos vœux
Et que les gens s'aiment un peu comme nous deux
J'aimerais prendre l'air, m'imbiber un peu de lumière
Et sortir de chez moi
C'est un éternel hiver, comme toi, j'ai perdu mes repères
Presque autant que ma voix
Pourtant, chaque jour j'y crois
Le temps fait ses rondes chaque minute, chaque seconde
J'obéis à ses lois
Assise là, j'observe ce monde se barricader, se morfondre
Et tout au fond de moi
Je crois et croise les doigts pour
Qu'à l'amour on chante des jours heureux
Que la vie danse sur des pianos à queue
Qu'à l'amour, les anges exaucent nos vœux
Et que les gens s'aiment un peu comme nous deux
Sous nos masques ternes, si tant de sourires se discernent
C'est que l'espoir est là
Allez, laisse parler la peine si parfois les larmes te viennent
Non, ne les retiens pas
Crois-moi, crois-moi
Ce n'est que la fin d'une ombre
Le tout début d'un autre monde qui pousse sous nos pas
Il fallait que le tonnerre gronde pour que nos consciences s'inondent
D'un espoir, d'un éclat
Comme moi, croise les doigts pour
Qu'à l'amour on chante des jours heureux
Que la vie danse sur des pianos à queue
Qu'à l'amour, les anges exaucent nos vœux
Et que les gens s'aiment un peu comme nous deux
Qu'à l'amour on chante des jours heureux
Que la vie danse sur des pianos à queue
Qu'à l'amour, les anges exaucent nos vœux
Et que les gens s'aiment un peu comme nous deux
Nous deux
Nous deux
Imagine
Imagine, imagine
Imagine, imagine
Pour demain j'imagine
Un monde qui rimerait avec toi et moi
Sur le bord de la rive
Nos destins se dessinent et s'écoulent au-delà
Au-delà de la peine
Qui déborde des plaines qu'on foulé les vainqueurs
J'imagine mon amour que viendra notre tour en des jours meilleurs
Et si on rêvait encore une fois
Imagine, imagine
Tout ce qu'on pourrait tisser toi et moi
Imagine, imagine
Et si l'on filait l'avenir dans nos bras
Imagine, imagine
À l'image de toi un monde plus doux que celui-là
Au diable nos routines
À nous deux, à nous mille, à nous tous à la fois
Tout ce qu'on imagine
Forge nos habitudes, on est ce que l'on croit
Et le monde s'illumine
Un avenir se dessine, pour les mômes d'ici-bas
Je lis sur ton visage, cet espoir indicible
Que rien n'emportera
Et si on rêvait encore une fois
Imagine, imagine
Tout ce qu'on pourrait tisser toi et moi
Imagine, imagine
Et si l'on filait l'avenir dans nos bras
Imagine, imagine
À l'image de toi, un monde plus doux que celui-là
Celui-là
Je ne veux plus subir
Je ne veux même pas en rire ni me dire c'est comme ça
Sur nos petits navires l'âme et les coeurs chavirent
Tous les marins savent ça
Et s'il est un avenir, il nous faudra l'écrire
À l'encre de nos choix
Ferme les yeux et inspire, l'éveil n'est qu'un sourire
Sous une larme de joie
Et si on rêvait encore une fois
Imagine, imagine
Tout ce qu'on pourrait tisser toi et moi
Imagine, imagine
Et si l'on filait l'avenir dans nos bras
Imagine, imagine
À l'image de toi un monde plus doux que celui-là
Et si on révait encore une fois
Imagine, imagine
Tout ce qu'on pourrait tisser toi et moi
Imagine, imagine
Et si l'on filait l'avenir dans nos bras
Imagine, imagine
À l'image de toi un monde plus doux que celui-là
Celui-là
Imagine, imagine
De couleurs vives
Tous ces bruits de couloir
Qui disent noir ou blanc
Alors, c'est le nom ou la peau
Qui déciderait du rang
Je ne peux plus respirer
Sous le poids de ces bêtises
Même sang, même lune
Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils disent
Tous ces "je-nous" si lourds
Que certains mettent à terre
Leur seul crime à ce jour?
Être nés de leurs mères
Je ne peux plus respirer
Sous le poids de ces bêtises
Même sang, même lune
Quoi qu'ils disent
Moi je veux vivre, rire, libre, ah-da-da-da-da-da
Je suis une femme de couleurs vives
Et ça veut dire tout ça
Moi je veux vivre, rire, libre, ah-da-da-da-da-da
Je suis une femme de couleurs vives
Et ça veut dire tout ça
De couleurs vives
Il y a parfois des jours
Où le ciel est si beau
Que j'en viens, je l'avoue
À envier les oiseaux
De n'être que témoin
De nos actes inhumains
Et de pouvoir voler
Voler vers d'autres lendemains
Je pense à vous souvent
Vous les décevants
Qui divisent le tout
Je pense à vous souvent
Qui piétinez le nous
Je suis déçue, vraiment
Alors je prie le vent
Qu'il vous ramène a nous
Alors je prie le vent
Pour que ça change tout
Moi je veux vivre, rire, libre, ah-da-da-da-da-da
Je suis une femme de couleurs vives
Et ça veut dire tout ça
Moi je veux vivre, rire, libre, ah-da-da-da-da-da
Je suis une femme de couleurs vives
Et ça veut dire tout ça
De couleurs vives
De couleurs vives
Moi je les laisse au temps, ces histoires de bourges
Je me garde, ç'est vrai
De monter au créneau
Alors, je chante un peu
Chacun fait de son mieux
Moi je veux vivre, rire, libre, ah-da-da-da-da-da
Je suis une femme de couleurs vives
Et ça veut dire tout ça
Moi je veux vivre, rire, libre, ah-da-da-da-da-da
Je suis une femme de couleurs vives
Et ça veut dire tout ça
Moi je veux vivre, rire, libre, ah-da-da-da-da-da
Je suis une femme de couleurs vives
Et ça veut dire tout ça
De couleurs vives
De couleurs vives
Ce que tu es dans ma vie
Aujourd'hui, c'est moi
Qui viendrai te chercher
Entendre ta petite voix
Me raconter sa journée
Te regarder me dire n'importe quoi
Juste pour me faire rire
Et te voir si fier de toi
Quand tu réussis
Je n'aurais pas cru que ce rôle
Pourrait tenir sur me épaules
Qu'importe ce que je suis
Même si ça n'a pas de nom
Ce que tu es dans ma vie
Même si ça n'a pas de nom
Je serai ta sœur ton alliée
Ton amie, ton bout de rocher
Ce que l'on est l'une pour l'autre
Ce que l'on est l'une pour l'autre
Ça brille
Et si c'était ça la famille?
Et si c'était nous?
Il faut signer où?
C'est un peu de ses yeux
Que je vois dans tes yeux
C'est un peu de son rire
Que j'entends dans ton rire
Et si un jour tu dis
En parlant de nous
Qu'on se connait depuis plus longtemps
Plus longtemps que tout
Alors j'aurai tenu ce rôle
Alors j'aurai eu les le épaules
Qu'importe ce que je suis
Même si ça n'a pas de nom
Ce que tu es dans ma vie
Même si ça n'a pas de nom
Je serai ta sœur, ton alliée
Ton amie, ton bout de rocher
Ce que l'on est l'une pour l'autre
Ce que l'on est l'une pour l'autre
Cheïna
Et si c'était ça la famille?
Et si c'était nous?
Il faut signer où?
Tout là-haut
Si on s'en allait tout là-haut
Si on prenait de la hauteur
Tu verrais que le monde est beau, beau
Si on allait chiner l'écho
Qui guérit les peines et les peurs
Peut-être trouveras-tu les mots, les mots
Au-delà des fourbes apparences
Derrières nos loups de circonstance
Sous nos masques cousus d'espérance
Se cachent les fêlures de l'enfance, de l'enfance
L'air de rien, on n'est pas mal tout là-haut
On goûte aux étoiles tout là-haut
On oublie nos certitudes, on chérit la solitude
À faire une escale tout là-haut
À nourrir le calme tout là-haut
On ne joue plus d'artifice
On sait pourquoi on existe
Enfin, allez viens
Si on s'en allait tout là-haut
Pour mieux s'imprégner des couleurs
Saurions-nous faire taire notre égo, oh
À démêler le vrai du faux
À chercher en nous le meilleur
Libre comme le cœur des oiseaux, là-haut
Au-delà des fausses apparences
Dans nos cailloux d'adolescence
Sous nos masques teintés d'insouciance
Sommeillent les blessures de l'enfance, de l'enfance
L'air de rien, on n'est pas mal tout là-haut
On goûte aux étoiles tout là-haut
On oublie nos certitudes
On chérit la solitude
À faire une escale tout là-haut
À nourrir le calme tout là-haut
On ne joue plus d'artifice
On sait pourquoi on résiste
Enfin, allez viens, allez viens
Allez viens, allez viens, allez viens
Si on s'en allait tout là-haut
Pour mieux se parer de douceur
Tu verrais tout d'un œil nouveau, oh
Si on ressortait nos pinceaux
Pour dessiner à bras le cœur
Les contours de nos idéaux, là-haut
Au-delà des sottes apparences
Dans le sillon de l'existence
Sous nos masques cousus d'espérance
Soignent les brûlures de l'enfance, de l'enfance
L'air de rien, on n'est pas mal tout là-haut
On goûte aux étoiles tout là-haut
On oublie nos certitudes
On chérit la solitude
À faire une escale tout là-haut
À nourrir le calme tout là-haut
On ne joue plus d'artifice
On sait pourquoi on existe
Libre, on n'est pas mal tout là-haut
On goûte aux étoiles tout là-haut
On oublie nos certitudes
On chérit la solitude
À faire une escale tout là-haut
À tomber le voile tout là-haut
On ne joue plus d'artifice
On sait pourquoi on résiste
Enfin, allez viens, allez viens
Allez viens, allez viens, allez viens
Il faut qu'on se donne
Pas nous
On s'était dit le vrai
Pas fous
On s'était promis qu'on tiendrait
On tiendrait le coup
Et tant pis pour eux
Il faut qu'on se donne le temps de
Qu'on se donne le temps de
Vivre pour nous deux
Quand c'est les images qui sont floues
Quand c'est l'odeur qui s'enfuit
Quand c'est le visage, le menton, les joues
La couleur des yeux qu'on vérifie
Quand c'est des heures au téléphone
Quand c'est que du téléphone
Il faut qu'on se donne le temps de
Il faut qu'on se donne
Quand c'est le temps qui nous sépare
Et tant d'autres gens qui nous entourent
Quand c'est avec d'autres regards
Qu'on parle d'histoire d'amour
Quand on s'endort avec personne
Juste un oreiller qu'on cramponne
Il faut qu'on se donne le temps de
Il faut qu'on se donne
Il faut qu'on se donne le temps de
Vivre pour nous deux
Vivre pour nous deux
Vivre pour nous deux
Na-na-na-na, ah-ah
Na-na-na-na, na-na-ah
Na-na-na-na
Exister
Ça s'fait pas de s'avouer
Dire tout haut ce qu'on a pensé
Là tout bas
Ça s'fait pas
Ça s'fait pas les "je t'aime"
Au premier regard les tandem
Ça s'fait pas
Ça s'dit pas
Ça s'fait pas de taper
Du poing sur la table
De lever haut la voix
Dire basta
Mais à quoi bon respirer
Si c'est pour vivre mais à moitié
Je ne sais pas
Regarde nous, regarder dedans
Des coups de gueule, des sentiments
Si on disait sans hésiter
Deux cœurs, deux passions
Notre envie d'exister
Chut
Ça se dit pas la blessure
Faut faire avec même si c'est dur
Cache-la
Masque-la
Toujours un doigt sur la couture
On préfère parler à des murs
Comment ça va pas?
Comment ça va pas?
Ça s'fait pas d'trop rêver
S'imaginer, se réinventer
Faire un pas
Dire basta
Oui mais à quoi bon s'aimer
Si c'est pour s'aimer à moitié
Je ne sais pas
Regarde nous, regarder dedans
Ce que dedans est vraiment
Si on vivait sans hésiter
Deux cœurs, deux passions
Notre envie d'exister
Chut
Regarde nous, regarder dedans
Ce que dedans est vraiment
Si on vivait sans hésiter
Deux cœurs, deux passions
Cette envie d'exister
Regarde nous, regarder dedans
Les coups de gueule, des sentiments
Si on disait sans hésiter
Deux cœurs, deux passions
Notre envie d'exister
Chut
À perte de rue
Je fais les cent pas et cent fois le tour de mes poches
Chaque pas de plus qui m'éloignera me rapproche
Les rues que l'on rase les gens que l'ont croise
Nous emportent, je m'élance et me raccroche
Suivant l'avenue qui longe le parvis d'une gare
Puis sur d'autres rues qui donneront sur un boulevard
C'est un raccourci je longe à côté du trottoir
Rendez-vous donné nul part
Je vais droit devant droit devant moi
Où ça? Je sais ça, je n'sais pas
Suivant le mouvement, perpétuellement
Disparaissent les passants
À perte de rue je m'abandonne
La nuit venue quand tous les autres dorment
À l'inconnu quand minuit sonne
Je ne suis plus personne
À perte de rue je tourbillonne
Le bruit qui dure de mes pas qui résonnent
S'en va sans but quand minuit sonne
Je ne suis plus personne
Les rideaux de fer sur les magasins descendus
Au néons s'éclaire un logo au teint suspendu
Sur les réverbères un peu de lumière disparue
L'univers d'une ville à nu
Les premiers passants, les premiers croissants se préparent
La journée en blanc prête à repasser son costard
Quelques habitants quelques oiseaux cinq heure et quart
Le premier métro qui part
Je vais droit devant droit devant moi
Où ça? Je sais ça, je n'sais pas
Suivant le mouvement, perpétuellement
Disparaissent les passants
À perte de rue je m'abandonne
La nuit venue quand tous les autres dorment
À l'inconnu quand minuit sonne
Je ne suis plus personne
À perte de rue je tourbillonne
Le bruit qui dure de mes pas qui résonnent
À l'inconnu quand minuit sonne
Je ne suis plus personne
À perte de rue je m'abandonne
La nuit venue quand tous les autres dorment
À l'inconnu quand minuit sonne
Je ne suis plus personne
Comme tu voudras
T'as vu le temps passe vite
C'est loin quand j'étais petite
Et que je courrais me cacher
Quand tu voulais me manger
T'as vu le temps suit son cour
C'est bien le seul qui dure toujours
Puisqu'il passe quand même
Même le temps qu'on s'aime
Quand il faudra
Que je prenne ta main dans la mienne
Pour te faire marcher doucement
Tu vois papa, je n'sais pas
Tout ce qu'il faudra qu'on s'apprenne
Pour que ça nous donne assez d'élan
C'est comme tu voudras
C'est comme tu voudras
Mais je serai là
C'est comme tu voudras
T'as vu, j'suis plus une gamine
T'avais remarqué j'imagine
Que j'te regarde plus depuis longtemps
Avec mes yeux d'enfant
T'as vu l'eau qui coule sous les ponts
Se fout de nous pour demander pardon
On remonte jamais le courant
Contre le sens du vent
Quand il faudra
Que je prenne ta main dans la mienne
Pour te faire marcher doucement
Tu vois papa, je n'sais pas
Tout ce qu'il faudra qu'on s'apprenne
Pour que ça nous donne assez d'élan
C'est comme tu voudras
C'est comme tu voudras
Mais je serai là
C'est comme tu voudras
T'as vu y a rien d'éternel
Même des étoiles dans le ciel
À des milliers d'années lumière
Se sont éteintes hier
T'as vu je fais la promesse
Qu'avec toutes nos maladresses
On trouvera le moyen
D'arriver à nos fins
Quand il faudra
Que je prenne ta main dans la mienne
Pour te faire marcher doucement
Tu vois papa, je n'sais pas
Tout ce qu'il faudra qu'on s'apprenne
Pour que ça nous donne assez d'élan
C'est comme tu voudras
C'est comme tu voudras
Mais je serai là
C'est comme tu voudras
Mais je serai là
C'est comme tu voudras
Je n'oublie pas
C'est comme tu voudras
Tu vois papa
Avec son frère
À l'abri du soleil dans les rues de leur ville
Aujourd'hui tout est pareil, demain où seront ils
Ces odeurs, ces couleurs, cette fois, la dernière fois
Retenir tout par cœur au plus profond de soi
Il est avec son frère
Ils partent tout à l'heure
Un secret pour son père
La promesse à sa sœur
De protéger son frère
Quand ils seront loin d'ici
La lettre pour sa mère
Pardon, merci
Ils vont quitter leur ville comme ils savent déjà
Que l'avenir a un prix avant que d'être un choix
D'ici peu sans amour tout au bout de la rue
Pour un pays moins chaud, ils auront disparus
Il est avec son frère
Ils partent tout à l'heure
Un secret pour son père
La promesse à sa sœur
De protéger son frère
Quand ils seront loin d'ici
La lettre pour sa mère
Pardon, merci
À l'ombre d'un café, s'ils prennent leur temps
Ils ne sont pas pressés de ce qui les attend
Respirant l'atmosphère tout en fermant les yeux
Ne sachant pas quoi faire pour s'en souvenir mieux
Il est avec son frère
Ils partent tout à l'heure
Un secret pour son père
La promesse à sa sœur
De protéger son frère
Quand ils seront loin d'ici
La lettre pour sa mère
Pardon, merci
Il est avec son frère
Un secret pour son père
De protéger son frère
Quand ils seront loin d'ici
La lettre pour sa mère
Pardon, merci
Le jardin des larmes feat. Till Lindemann
Chaque soir j'rentre avec toi
Dans ce petit jardin de larmes
Chaque nuit, je pose mon cœur
Dans ta poitrine de fleurs
Hier, ton baiser fut de miel
Mais les fruits ont un goût de sel
Bonjour tristesse, tous les jours
Je me sens si seul avec toi
Je te déteste, mon amour
Oh, oui, ta punition, c'est moi
Je suis triste toute la journée
Du petit matin jusqu'au soir
Pas un rossignol pour chanter
Et tout ça à cause de moi
Ma, la-la-la, la-la-la
Pleure les arbres avec moi
La, la-la-la, la-la-la
Pleure nos âmes tout bas
Chaque soir j'rentre avec toi
Dans ce petit jardin de larmes
Chaque nuit, je pose mon cœur
Dans ta poitrine de fleurs
Hier, ton baiser fut de miel
Mais les fruits ont un goût de sel
C'est si calme dans le jardin des larmes
Wenn unter Sternen Nachtigallen sehnen
C'est si calme dans le jardin des larmes
Betrete ich mein kleines Reich der Tränen
Dans ton petit royaume de larmes
Toutes les nuits je pleure
C'est aussi bon pour les fleurs
Que pour mon pauvre cœur
La, la-la-la, la-la-la
Pleure les arbres avec moi
La, la-la-la, la-la-la
Pleure nos âmes tout bas
Chaque soir j'rentre avec toi
Dans ce petit jardin de larmes
Chaque nuit, je pose mon cœur
Dans ta poitrine de fleurs
Hier, ton baiser fut de miel
Mais les fruits ont un goût de sel
Hier, ton baiser fut de miel
Maintenant, tu souris du ciel
C'est si c'est calme dans le jardin des larmes
Le chant des grives
À ceux qui flanchent
Qui se déhanchent
Sur la musique du silence
Qui réchauffent leurs existences
Au feu de leur fragilité, au soleil de leurs exigences
À ceux qui partent
À ceux qui restent
À tous ceux-là qui quoi qu'ils fassent
Mettent des ailes à leurs godasses
Cachent des cornes dans leur tignasse pour retourner au combat
Le combat, c'est parfois braver
Son âme pour remplir ses poches
Pour remplir son ventre et sa tête
Et quand viennent les jours de fête
C'est avec trois bouts de ficelle
Faire des bouquets d'étincelles
À ceux qui perdent tout ce qu'ils misent
Mais qui ne retournent pas leur chemise pour séduire ceux qui les méprisent
À ceux qui peignent nuit et jour
Des sorties de secours
À ceux, à celles restés fidèles
Au cormoran, à l'hirondelle
À ce jardin que jamais rien ne brûlera
À celles, à ceux qui font au mieux
Qui se débrouillent pour que le givre
Pour que la rouille n'emporte pas leur soif de vivre
Le chant des grives
À celles qui passent
Qui se déplacent
À celles qui chassent au corps à corps
Tout ce qui ressemble à la mort
À celles qui penchent pour la revanche
Sans piétiner la pervenche
Aux solitaires
Qui voudraient bien
Un jour, une heure, une seconde
Connaitre ceux qu'on appelle "tout l'monde"
Avoir un rendez-vous demain
S'évader dans un verre de vin
Mais tout le monde, c'est personne
Alors à quoi bon se tenir
Dis à quoi bon se retenir
De quitter sans dire un seul mot
La tablée qui nous emprisonne, assemblée qui veut notre peau
À tous ceux qui ne connaissent pas
Les mots posture et imposture
Parce que l'on va comme l'on va
À pied à cheval ou en voiture
Jambes de feu, jambes de bois, finir dans la même nature
À ceux, à celles restés fidèles
Au cormoran, à l'hirondelle
À ce jardin que jamais rien ne brûlera
À celles, à ceux qui font au mieux
Qui se débrouillent pour que le givre
Pour que la rouille n'emporte pas leur soif de vivre
Le chant des grives
Le chant des grives
Et le reste
Pardonneront-ils pour ce qu'on leur laisse?
Connaitront-ils comme nous l'ivresse?
Les enfants qu'on laissera ici bas
Que feront ils de ce qu'on leur lègue?
De ce monde qu'on a pris pour test
Sauront-ils y refleurir la joie?
Pour l'amour la tendresse et le reste
Qu'a-t-on fait pour que tout cela cesse?
Diables de géants de paresse
Pourquoi n'avons nous pas fait comme toi?
Toi qui donne pour la beauté du geste
Haut comme trois pommes tu vises l'Evrest
Et je sais que tu y arriveras
Pour l'amour la tendresse et le reste
Une vie à chercher la justesse
Pour une justice à deux vitesses
Tant d'amertume, de colère en moi
J'ai beau sourire y'a comme un malaise
Vivre c'est marcher sur les braises
Des bleus à l'âme j'en ai mais j'y crois
Pour l'amour la tendresse et le reste
Et le reste, tout le reste
On a beau se couvrir de médailles
Nos souvenirs sans représailles
Qui pourra dire qu'il ne savait pas?
Puisqu'ici le monde tourne à l'envers
Je peux en compter les revers
J'aimerais tant ré-écrire tout cela
Pour l'amour la tendresse et le reste
Et le reste
Pardonne moi de n'avoir pu faire plus
Je n'descends pas au terminus
Et le voyage se poursuit sans moi
Puisse-t-il être doux comme un caresse
Ici je sais que mes mots blessent
J'espère un jour on se retrouvera
Pour l'amour la tendresse et le reste
Et le reste
L'une ou l'autre
Sous la peau comme une enclume
Parfois, on me dévisage, on me salit le paysage
Mais je m'assume, comme toi
Je veux être rage ou me faire sage comme une image
Sensuelle, charnelle
Tandem, verre ou laine, pauvre marternelle
Tout dépend de mes choix
Toi, tu me dis que je suis l'une ou l'autre
Mais je suis Lune et Soleil libre d'être l'une comme l'autre
Car je suis Lune et Soleil
Dans le cœur une amertume sans voix
Pénible présage, solitude d'âme en cage
Oui je m'insurge, comme toi
Il faut brûler les pages de cet insensible héritage
C'est pas de veine, ma belle, cœur de verre ou de laine
Je suis femme d'aquarelle, au pinceau de mes choix
Toi, tu me dis que je suis l'une ou l'autre
Mais je suis Lune et Soleil libre d'être l'une comme l'autre
Car je suis Lune et Soleil à la fois l'une ou l'autre
Mais je suis Lune et Soleil libre d'être l'une comme l'autre
Car je suis Lune et Soleil
On nous a fait la vie rude, 100 fois
À tous les étages, on nous a tenu en otage
Les cœurs en brumes, si noirs
Sans un arbitrage, ni même une bouée de sauvetage
Et l'âme en veine s'égrène, mais qu'en dit Verlaine?
Tant d'écrans s'éteignent, mais ce n'est pas du cinéma
Toi, tu me dis que suis l'une ou l'autre
Mais je suis Lune et Soleil libre d'être l'une comme l'autre
Car je suis Lune et Soleil à la fois l'une ou l'autre
Mais je suis Lune et Soleil libre d'être l'une comme l'autre
Car je suis Lune et Soleil
Sans en avoir l'air
C'est ma sœur et moi poussant le portail
Sur le petit chemin de ton pavillon
C'est le tas de bois, des bouts de ferraille
Au fond du jardin, c'est ton cabanon
C'est les escaliers, des pots de fleurs mortes
C'est quelques statues sur ton balcon
Un vieux cendrier, une paire de bottes
Sur le bienvenue de ton paillasson
Toi, tu perds la raison
Nous, on vide ta maison
Moi, je te pose dans ton fauteuil
Sans en avoir l'air
C'est ma sœur et moi, cherchant la lumière
Dans le petit couloir de ta porte d'entrée
C'est les traces de doigts faites dans la poussière
Sur le grand miroir posé sur ton buffet
C'est dans la cuisine, des assiettes sales
Un seau de serpillère dans tes toiles d'araignée
C'est dans la vitrine, des cartes postales
La collection de cuillères, de timbres et de poupées
Toi, tu perds la raison
Nous, on vide ta maison
Moi, je n'ai jamais fait le deuil
Sans en avoir l'air
C'est ma sœur et moi, soulevant la moquette
Dans les moisissures de ta salle de bain
C'est ce qu'on nettoie, c'est surtout ce qu'on jette
Ce qu'on arrache des murs, c'est pas que du papier peint
C'est vider les tiroirs, remplir des sacs
Le meuble de mémé, c'est donner à ton voisin
C'est refaire l'histoire en retrouvant les tracts
De tes luttes passées quand tu levais le poing
C'est ma sœur et moi, ouvrant les fenêtres de la cave au grenier
On n'en voit pas la fin
Et plus on s'aperçoit que tout doit disparaître
Ce qu'on a oublié, c'est pas que du chagrin
C'est pas que du chagrin
Toi, tu perds la raison
Nous, on vide ta maison
Moi, je te pousse dans ton fauteuil
Sans en avoir l'air
Toi, tu perds la raison
Nous, on vide ta maison
Moi, je n'ai jamais fait le deuil
De toute ma colère
Toi, oh, oh, oh, oh, ah
Ouh, oh-oh, ah
Oh
Oh, ah
De toute ma colère
C'est ma sœur et moi poussant le portail
Sur le petit chemin de ton pavillon
Ycare & Animaux fragiles
Tu sais, je suis pas malheureux
Sentimental, on peut le dire
Un peu de buée dans les yeux
À chacun de mes sourires
Et si cette vie n'était qu'un jeu
Et si on se moquait de nous
Pourquoi les gens sont si sérieux
Si Dieu existe, est-ce un fou?
Toi et moi, des animaux fragiles
Et cette planète n'est qu'une île
Elle-même perdue dans les étoiles
Mais on s'imagine une vie facile
Et puis qu'on vivra vieux
Regarde le soleil brille, on est tranquille
Ma main dans tes cheveux
Entre les rires et la tristesse
Cette vie nous aura à l'usure
Faut profiter de sa jeunesse
Sans jamais détruire son futur
On me dit de bien me tenir
Que c'est une question d'équilibre
Pourquoi j'ai pas le souvenir
Un jour d'avoir été libre
Toi et moi, des animaux fragiles
Et cette planète n'est qu'une île
Elle-même perdue dans les étoiles
Mais on s'imagine une vie facile
Et puis qu'on vivra vieux
Regarde le soleil brille, on est tranquille
Ma main dans tes cheveux
La nuit tout seul, je me balade
Mais je n'veux pas t'abandonner
Sache que si moi, je suis malade
Ce n'est que de t'aimer
Toi et moi, des animaux fragiles
Et cette planète n'est qu'une île
Elle-même perdue dans les étoiles
Toi et moi, des animaux fragiles
Et cette planète n'est qu'une île
Elle-même perdue dans les étoiles
Mais on s'imagine une vie facile
Et puis qu'on vivra vieux
Regarde le soleil brille, on est tranquille
Ma main dans tes cheveux
Ma main dans tes cheveux
Serendipia
Serendipia
Serendipia
Sur la chemin de ma quête
Je guette les imprévus les a-côtés
C’est pas le fin qui m’intéresse
Je sais que la vie m’q déjà
Tout donné
Sur la route avant tout
Sur la route avant tout
Quand je doute
Et que je prends des coups
Quand je prendrai ma respiration
Une destination et je rejoue
Serendipia
Solo hay que dejarse llevar
J’étais certaine de ce que je cherchais
Si no saltas, no sabrás si puedes volar
Ce que je ne cherchais pas m’a trouvé
Serendipia
Serendipia
Sur le chemin de tes rêves
Délaisse de certitudes et te verras
Que les rivières se traversent
Ce monde qui se dresse n’attend plus que toi
Sur la route avant tout
Sur la route avant tout
Quand tu doutes
Et que tu prends des coups
Quand le chemin fait des courbes
Ce que tu découvres c’est avant tout toi
Solo hay que dejarse llevar
J’étais certaine de ce que je cherchais
Si no saltas, no sabrás si puedes volar
Ce que je ne cherchais pas m’a trouvé
Solo hay que dejarse llevar
J’étais certaine de ce que je cherchais
Si no saltas, no sabrás si puedes volar
Ce que je ne cherchais pas m’a trouvé
Serendipia
Si no saltas, no sabrás si puedes volar
Ce que je ne cherchais pas m’a trouvé
Solo hay que dejarse llevar
J’étais certaine de ce que je cherchais
Si no saltas, no sabrás si puedes volar
Ce que je ne cherchais pas m’a trouvé
Serendipia
Serendipia
Serendipia
Serendipia
Serendipia
